Elle s'en va de ses pas réguliers
Le corps droit, la tête haute
Elle s'éloigne...

Comme s'éloignent mes souvenirs
La chevelure cuivrée dans le vent
L'image d'un arôme qui quitte un corps
D'une feuille qui se détache d'un arbre
D'un nuage poussé par la brise
Et d'un cœur qui recouvre sa liberté
Elle s'est emparée d'une feuille
D'une écriture effilée
Elle m'a laissé son testament
Juste un mot
Adieu...!

Elle est partie la tête haute
Vers un autre lever
Vers un autre horizon
Moi, je suis toujours là...!

Moi, je suis ailleurs...!
Déchiré entre l'appeler
La serrer entre les bras
L'embrasser pour la dernière fois
Ou la laisser suivre une autre destinée
Ma voix n'a plus de voix
Ma voix vient de perdre sa voie
Elle continue son lent cheminement
Ses pas enveloppent un corps aérien
Ses pas sont toujours réguliers
Digne, elle emporte sa grande fierté
La tête toujours haute...

Je regagne mon coin le plus isolé
Sur mon tronc d'arbre esseulé
Je tatoue son unique mot : Adieu...!

Je n'ai plus de regret
Je la regarde s'éloigner
Elle s'éteint derrière l'écran
Comme s'éteint la dernière étoile...

Je demeure avec son ombre
J'étreins son corps absent
Telle est ma destinée
L'oiseau apprivoisé depuis longtemps
Quitte sa cage dorée
Et avant de s'envoler
Chuchote à mes oreilles
Le même refrain : Adieu...!

Je n'aime plus ce mot
Je dois le remplacer
Sculpter un autre : Ravi...! 

Après une petite pluie, sur la route, en écoute
De ses bonds, s'essuie un oisillon les pattes, gratte
L'herbe fraîche, oubli ses doutes, à vapeur toute
Avec la flore qui s'éveille il s'éclate, joue avec agates,
Déploie ses ailes à l'astre chantant, s'élance en élan
Au grés des effluves de la vie, doucereuse mélodie.

De l'âme il humera une moscatelle, pensera au nid, douillet lit,
Saluera un train, celle qu'il attend, seule connue du hors-temps,
Puis il continuera à monter, à monter, jusqu'à nuages oublier,
Sans voir la nuit tomber, ses cieux plongeant à l'astre nuitée,
En cristaux enluminés par son vert, il réussira à l'Univers
Traverser aile joie aux plumes, écumant l'éther, amour en l'ère...

L'Oisillon

A feeling of nearness to suffering
In our hearts
While we reduce the dimensions
Of the essence of light
With our eyes
In a local scuffle
Them
They have woven a net around us.

Bearing the pains of life
While watching the people with sullen faces
And tired thoughts
All along the years
We have heard the whistle of whips...

With well-concealed thoughts
Those
Never thought of us
And... without any mercy
Have woven a net around us.

© by Uzeyir Lokman CAYCI
uzeyir.cayci@wanadoo.fr

Sois patient, c'est sous la pression que le charbon est devenu diamant.

Si les lendemains d'une victoire tu te trouves une paire de testicules supplémentaires que ton coeur ne se gonfle pas d'orgueil c'est seulement que tu te fais enculer.

Le jour est pauvre en vérité mais le temps lui en est riche:La vérité n'appartient qu'au temps..DOUG

si tu ne vois pas le croissant de lune la nuit, c'est que tu dois être pain au chocolat le matin...

les conseils ne conseillent pas,seules les consequences conseillent

le kaka n'a pas de piquant,mais lorsqu'on marche dessus on boite.abachou doki

a bouche d'un vieillard sans mauvaise mais elle professe des paroles salutaires

C qd vient le moment de s'asseoir qu'on connait l'utilite des fesses

toi ta machoire veux tomber moi je dit attrape je vais aller chercher corde pour venir attacher, tu me dit:"si tu vient pas vite je vais laisser tomber"(entre nous qui nva plus manger?)

tant que la nuit ne tombe nul ne doit affirmer que le fils du voleur mourrira de faim

donné un secret a une femme,c'est donné une valise pleine d'or a un voleur

l'hypocrite se léve la matin en étant hypocrite et se couche les soir en étant hypocrite mais ne c pa ke le monde connai son hypocrisie

Ils s’étaient embrassés un soir de chaleur, sur la plage d’une lune d’Alpha du Centaure.
Ils s’étaient allongés, enlacés sur le sable rouge et ils avaient bien failli faire l’amour. Mais au dernier moment, Zack n’avait pas voulu.
Il l’avait repoussée, avec une brusquerie qui lui avait fait mal, comme il aurait lâché un plat qui lui brûlait les doigts.

Il s’était assis, avait fixé l’horizon en silence, pendant quelques longues minutes. Puis, il avait parlé de Zora, en dessinant des rayures dans le sable rouge avec ses doigts.
Ils ne pouvaient pas lui faire ça, ce serait dégueulasse, il valait mieux qu’ils restent amis, blablabla.

Saphira l’avait écouté sans rien dire.
Elle avait regardé sa main qui jouait avec le sable, cette main qui venait de la caresser, cette main qu’elle aurait voulu serrer dans la sienne pour la ramener à elle.
Mais ça n’aurait servi à rien.

Elle avait eu envie de se désintégrer dans l’atmosphère, qu’un monstre marin sorte de l’eau et l’emporte.
Ils étaient rentrés en silence à la base, pendant que la mer effaçait les traces de leurs corps, leur lit de sable rouge.